Le Cambodge : entre passé magnifique et tragique (2/2)

 

Du 9 au 18 mai 2018.

Après l’épisode du passage de la frontière depuis le Vietnam, nous avons directement rejoint Phnom Penh, la capitale du Cambodge, en bus. Nous savions que notre séjour dans ce « petit » pays serait court : dix jours seulement. En effet, un ami devait nous rejoindre en Indonésie fin mai et nous devions retourner une semaine à Bangkok avant cela, le temps que Mélanie se forme au massage thaï.

 

Phnom Penh

 

Dès notre arrivée nous avons perçu des différences tant physiques que comportementales chez les locaux. Plus trapus et foncés que leurs voisins Vietnamiens, les Cambodgiens nous ont paru plus froids au premier abord. La pauvreté était également plus visible dès la traversée des premiers villages en bus et cette tendance s’est confirmée à Phnom Penh. La transition avec les grands sourires des Vietnamiens, notamment dans le delta du Mékong, était un peu rude. Il n’a pas fallu longtemps pour que cette première impression se dissipe. S’ils ne nous souriaient pas spontanément, les Cambodgiens répondaient à nos francs sourires. Les chauffeurs de tuk-tuk, souvent bien agaçants par leurs infatigables propositions pour nous conduire dès que nous en croisions un, devenaient même sympathiques grâce à leur sens de l’humour. Quand nous déclinions leur offre en leur précisant que nous allions marcher, ils nous répondaient par exemple du tac-au-tac : « Marcher ?! Mais, pourquoi ?? Il fait tellement chaud ! Et puis vous rendriez un chauffeur de tuk-tuk heureux… ».

Quand on vient à Phnom Penh, c’est avant tout pour se plonger dans l’histoire très sombre de l’ancien régime des Khmer Rouges. Nous avons sélectionné les informations de ce cher ami Wikipedia pour un petit rappel historique :

Les Khmers rouges est le surnom d'un mouvement politique et militaire communiste radical d'inspiration maoïste, qui a dirigé le Cambodge de 1975 à 1979. Apparu sous une première forme en 1951, le mouvement a cessé d'exister en 1999. Sa direction a été constituée jusqu'en 1981 par le Parti communiste du Kampuchéa, nommé Angkar par ses partisans (« Organisation »). De 1962 à 1997, le principal dirigeant des Khmers rouges a été Saloth Sâr, plus connu sous le nom de Pol Pot.

Les Khmers rouges ont pris le pouvoir au terme de plusieurs années de guerre civile, mettant en place un régime politique connu sous le nom de Kampuchéa démocratique. Entre 1975 et 1979, période durant laquelle ils dirigèrent le Cambodge, leur organisation a mis en place une dictature d'une extrême violence, chargée, dans un cadre autarcique, de créer une société communiste sans classes, purgée de l'influence capitaliste et coloniale occidentale ainsi que de la religion. Le nouveau régime a notamment décrété l'évacuation de toutes les villes du pays, contraignant les populations citadines à travailler dans les campagnes, dans des conditions relevant de l'esclavage. Le Cambodge a alors vécu sous un régime d'arbitraire total.

 Le régime Angkar s'est rendu coupable de nombreux crimes de masse, en particulier de l'assassinat de plusieurs centaines de milliers de Cambodgiens, selon les estimations minimales. Le Programme d'Étude sur le génocide cambodgien de l'université Yale évalue le nombre de victimes à environ 1,7 million, soit plus de 20 % de la population de l'époque. Chassés du pouvoir au début de 1979 par l'invasion vietnamienne du Cambodge, les Khmers rouges ont ensuite mené une nouvelle guérilla, jusqu'à leur disparition à la fin des années 1990.

Avant de s'immerger dans ce passé tragique, nous avons choisi de dédier notre première journée à la visite de temples, histoire d’aborder en douceur la capitale. 

Dès le lendemain, nous sommes partis visiter l’ancien camp de détention S-21 ou "Tuol Seng" sous le régime des Khmers rouges, situé en plein cœur de la ville, ainsi que le camp d’extermination Choeung Ek ou "Killing Fields" de cette époque, un peu en retrait du centre.

 

Pour éviter de parodier, voici quelques explications sur ces deux camps tirées de notre guide de voyage Lonely Planet. Vous aurez ainsi une idée de comment nous avons pu nous sentir à la fin de notre journée de visite...

 

Le Camp S-21 :

"Cet ancien lycée, construit en 1962 avec l'aide des Français, devint, d'avril 1975 à janvier 1979, la prison la plus terrifiante du Cambodge des Khmers rouges. Près de 20 000 personnes (dont 2 000 enfants) y passèrent, subissant les pires tortures, sans même parler des viols, avant d'être achevées dans le camp d'extermination de Choeung Ek. Les Khmers rouges en firent un centre de purge pour leurs propres cadres et y enfermèrent les potentiels opposants au régime, pour n'importe quel motif, valable ou inventé, sans distinction d'âge : femmes, enfants, et parfois même familles entières avec leurs bébés. Ouvriers, cadres, enseignants, ingénieurs, intellectuels, fonctionnaires, ministres et diplomates cambodgiens, et aussi des étrangers (Indiens, Pakistanais, Occidentaux dont trois Français...). Porter une paire de lunettes signifiait être un intellectuel et devenait un critère suffisant pour être exterminé. Les gardiens, qui avaient entre 10 et 23 ans, étaient endoctrinés par les cadres de l'Angkar, ce qui les rendait encore plus monstrueux que leurs aînés. Les Khmers rouges avaient la manie de l'archivage, et fichaient tous leurs détenus. Ils photographiaient systématiquement les prisonniers à leur arrivée, ainsi qu'à leur mort, pour prouver que le boulot était fait. Les tortionnaires leur mettaient sous le nez des versions différentes des mêmes récits pour les accuser de mensonge. Il fallait à tout prix que les condamnés "avouent". Douze prisonniers, dont cinq enfants seulement furent retrouvés vivants."

 

Killing Fields :

"Ce camp de la mort fut exploité pendant 3 ans par les Khmers rouges. C'est ici qu'étaient amenés les prisonniers du camp S-21 pour être liquidés. Pour ne pas gaspiller leurs cartouches, les bourreaux les achevaient à coups de crosse. Les corps ont été jetés dans 129 fosses communes à l'emplacement d'un ancien verger et d'un ancien cimetière chinois. Environ 90 de ces charniers ont été mis au jour, permettant ainsi de retrouver les ossements de 8 985 personnes, soit moins de la moitié du nombre de victimes estimé. Dans l'un d'eux, on a découvert 166 squelettes sans tête, en majorité des Khmers rouges, considérés comme déserteurs ou victimes des nombreuses purges du régime et décapités pour l'exemple (ils étaient surnommés à l'époque "têtes de Viets, corps de Cambodgiens"). D'autres charniers abritent les dépouilles de femmes, déshabillées, violées puis tuées, et de bébés, que les Khmers rouges n'hésitaient pas à fracasser contre des arbres, comme en témoigne le killing tree recouvert de bracelets de couleurs. Sans commentaire. Voir aussi "l'arbre magique" sur lequel était suspendu un haut-parleur diffusant des chants pour couvrir les cris des victimes.

En résumé, tout comme la prison S-21, le camp de Choeung Ek est un lieu de pèlerinage et de recueillement, un chemin de mémoire plutôt qu'un site "à voir". Mais il faut absolument y aller car, comme nous l'ont expliqué plusieurs Cambodgiens, certaines personnes voudraient tout oublier de cette période et détruire le camp. Or, on sait trop bien que de l'absence de témoignages concrets naît la révision, et de la révision, l'amnésie."

C’est également à Phnom Penh que nous avons retrouvé avec plaisir nos amis bretons, rencontrés dans le delta du Mékong, avec qui nous avons pris un apéritif très…croustillant à base d’insectes grillés ! Arrivés avant nous, ils avaient déjà visité la ville et allaient mettre le cap sur la province de Mondol Kiri, connue pour ses camps d’éléphants respectueux envers l’animal. Après de longues hésitations, nous avons décidé de remettre à un autre pays la rencontre avec les pachydermes car le site était situé à l’est, à plus de six heures de route alors que nos plans nous attiraient vers l’ouest. De plus, nous n’avions pas envie d’attaquer les fameux temples d’Angkor sans une mise en bouche. Avec en tête Indiana Jones et l’Arche Perdue, nous avons ainsi décidé d’aller nous enfoncer dans l’arrière-pays, à la découverte de temples en ruines, peu visités et encore envahis par la végétation. 

Le temple qui se mérite

 

Nous avons donc posé nos sacs à Kampong Thom, ville sans intérêt touristique et située à mi-distance entre Phnom Penh et Siem Reap, où les voyageurs s’arrêtaient rarement. C’était un bon point de chute pour rayonner autour en scooter. Là-bas, les loueurs de deux-roues ne couraient pas les rues. Le seul que nous avons trouvé n’avait que des scooters semi-automatiques à louer (passage des vitesses avec le pied), ça a été une première pour nous. Après une rapide prise en main, la conduite s’est révélée très facile.

 

Le lendemain, nous sommes ainsi partis découvrir deux ensembles de temples visités exclusivement par des locaux : Phnom Santuk et Sambor Prei Kuk. Nous avons adoré prendre notre temps, observer les rituels (parfois curieux) des visiteurs Cambodgiens, fouiner dans les coins et les recoins des différents monuments. 

Nous avons aussi appris à nous méfier davantage des singes qui avaient jusque-là simplement essayer de nous piquer notre sac, à la recherche de nourriture. Alors que Mélanie allait suivre Vincent qui passait au milieu d’un groupe de singe pour aller voir un temple, un gros mâle lui a barré la route en criant, tandis qu’un autre mâle plus petit s’est accroché à sa jambe en la regardant droit dans les yeux et en montrant les crocs ! Mélanie n’a plus osé bouger et une nonne bouddhiste âgée est venue à son secours, armée d’un bâton, faisant enfin déguerpir les agresseurs. Nous ne savons toujours pas pourquoi ils se sont conduits de la sorte, mais nous avons appris que les mâles n’étaient absolument pas impressionnés par les femmes, une question d’hormones à priori, d’où la nécessité du bâton.

Le garde est copain-copain avec les singes, lui.
Le garde est copain-copain avec les singes, lui.

Notre dernière étape était moins accessible car le temple Preah Kahn (homonyme de celui d’Angkor) était situé 150 km au nord de Kampong Thom, dont 90 km de piste de terre. A la mauvaise route s’est ajoutée la pluie, et la terre s’est transformée en boue… Nous nous sommes vite rendus à l’évidence que nous n’avions ni le courage ni le temps de faire en une après-midi les 90 km de piste jusqu’au temple. Nous avons donc décidé de couper la route en deux et nous nous sommes arrêtés dans un petit village perdu au milieu de nulle part pour chercher un hébergement pour la nuit. Il n’y avait ni hôtel ni maison d’hôte ici, mais on nous a indiqué un bâtiment en dur avec quelques chambres, construit pour héberger les professeurs venus d’une ville éloignée, le temps d’assurer quelques semaines de cours. Le soir, en nous baladant dans le village en quête d’un endroit où manger, nous avons été invités à dîner à une réunion de famille. Ici, trois mois après le décès d’un proche, toute la famille se retrouve. En fait, la famille avait déjà dîné et était en train de finir de tout ranger ! Nous avons voulu faire marche arrière mais ils ont tellement insisté que nous nous sommes retrouvés à diner devant un public entier ! Après chaque plat, ils s’empressaient de nous demander si c’était bon. La nourriture était délicieuse et heureusement, car ça aurait été difficile de mentir vu comment tout le monde nous scrutait…

Le lendemain, le temps n’était toujours pas de la partie et après une heure d’attente, nous avons décidé de braver la pluie pour reprendre notre route sur la piste pleine de nids de poules et désormais plus que glissante. Notre vitesse moyenne ne dépassait pas les 20 km/h et malgré cela, ce qui devait arriver arriva : à la sortie d’un pont, Vincent n’a pas pu éviter un profond trou rempli d’eau, et ce fut la chute ! Heureusement, nous étions bien protégés mais le genou de Mélanie a quand même violemment rencontré le sol…

Histoire de mesurer la profondeur du trou... On n'est passé pile où il fallait quoi !

Le temple de Preah Kahn auprès de Ta Sêng était comme nous l’avions imaginé : en mauvais état pour ne pas dire en ruines pour certains de ses bâtiments, envahi par la végétation et presque dépourvu de touristes. Des restaurations avaient quand même débuté, il y en avait bien besoin ! Heureusement d’ailleurs car un des ouvriers a été nous chercher de l’essence alors que nous étions à sec… 

Le chemin du retour sur le scooter a été éprouvant, surtout pour Mélanie dont le genou devenait de plus en plus douloureux. Après quatre heures de route, nous sommes rentrés éreintés à Kampong Thom mais contents de notre escapade hors des sentiers battus. Mélanie ira quand même visiter le magnifique hôpital de Bangkok quelques jours plus tard et en ressortira avec un diagnostic d’entorse du ligament croisé postérieur… Elle décidera quand même de suivre sa formation de massage thaï et avec quelques adaptations, elle parviendra à exécuter les techniques (car n’allez pas croire que le massage thaï ne fait travailler que les mains du praticien !).

Les temples d’Angkor, encore et encore !

 

Les 287 temples millénaires d’Angkor, vestiges de la capitale de l’Empire khmer, sont éparpillés dans 400 kilomètres carrés de forêt tropicale. D’abord hindou, Angkor est devenu bouddhique suite à la conversion du roi Jayavarman VII au XIIe siècle. Les plus beaux temples sont proches les uns des autres et ont été regroupés en un Petit Circuit (15 kilomètres) et un Grand Circuit (24 kilomètres) en 1925. Le site attire le monde entier et les visiteurs sont en constante augmentation : cinq millions de visiteurs en 2017, dix millions attendus pour 2025.

 

A peine arrivés dans la ville, nous avons visité le Musée National d’Angkor, superbe introduction à la visite des temples, avant d’être récupérés par un tuk-tuk envoyé gratuitement par notre hébergement.

 

Plutôt que de séjourner à Siem Reap, ville dortoir pour les nombreux touristes venus visiter les grandioses temples d’Angkor, nous avions déniché un logement chez l’habitant situé dans la campagne environnante. Notre séjour chez l’habitant restera longtemps gravé dans notre mémoire, entre les levers et couchers de soleil sur la campagne, les repas pris avec la famille et la rencontre d’une famille anglaise vivant désormais en France avec qui nous aurons des échanges très intéressants. Séjourner chez un Cambodgien était également l’occasion d’en apprendre plus sur l’histoire récente ainsi que la situation actuelle du pays. Sur ce point, notre hôte, cultivé et curieux, nous en a appris beaucoup. Il nous a décrit le Cambodge comme un pays à terre, dont les difficultés ne s’étaient pas arrêtées avec les Khmers rouges : il est gangréné par la corruption, les élites du pays ont été tuées pendant le génocide sous les Khmers Rouges et les opposants disparaissent, si bien que l’opposition contre le pouvoir en place est inexistante. A la fin de cette description, l’ambiance animée par les débats de la soirée était retombée, personne ne trouvait rien à redire après ce triste monologue. Notre hôte gardait cependant espoir, même si le pays allait selon lui mettre beaucoup de temps à se relever. Il comptait notamment sur les touristes occidentaux pour diffuser leurs valeurs démocratiques petit à petit auprès des Cambodgiens.

Hélas, la lecture de l’actualité récente concernant le Cambodge laisse supposer une détérioration de la situation. Le premier ministre Hun Sen, ex-Khmer rouge, qui a toujours minimisé son rôle au sein du mouvement ultra-maoïste, par ailleurs recordman de longévité chez les dirigeants d’Asie du sud-est (près de vingt ans), a « remporté » les élections en juillet 2018. Cette victoire n’était pas bien difficile, car quelques mois plus tôt, le principal parti d’opposition a été dissous, accusé d’avoir « comploté avec des puissances étranges ». Par ailleurs, voici quelques-unes de ses déclarations à destination de ses opposants, nous comprenons que les Cambodgiens aient peur :

 

"Afin d'assurer la paix et la protection de millions de personnes, s'il est nécessaire d'éliminer 100 ou 200 personnes, il faut le faire."

 

"Si vous continuez à insulter, à menacer de tuer, vous feriez mieux de préparer vos cercueils. Je vous mets en garde."

 

Comme au Laos, nous avons eu l’impression que le Cambodge était un peu un pays à vendre. A titre d’exemple, nous avons appris que le site d’Angkor appartenait non pas à l’Etat Cambodgien mais à une autorité privée cambodgienne. La relation entre cette société et l’Etat est cependant plus que poreuse… L’Etat a quand même négocié l’entrée gratuite pour les Cambodgiens et les ressortissants Khmers (contrairement aux étrangers qui devront débourser par exemple soixante-deux dollars pour un accès de trois jours !). De plus, malgré une fréquentation touristique d’Angkor en forte augmentation, les petits établissements rencontrent des difficultés. En effet, les visiteurs chinois (les plus présents sur le site) rapportent très peu aux locaux car ils voyagent en circuits organisés par des agences de voyage chinoises, logent dans des hôtels chinois et mangent dans des restaurants chinois construits spécialement pour eux, voyagent à bord de bus chinois et même leurs guides sont chinois ! Le résultat est qu’il y a peu de retombées économiques pour les Cambodgiens. Cet exemple nous sera donné par plusieurs personnes lors de notre séjour.

 

Pour ceux que le sujet intéresse, voici deux articles sur le cas de la ville de Sihanoukville, prise d’assaut par les investissements chinois.

http://www.businesscentercambodia.info/pourquoi-les-expatries-quittent-sihanoukville.html

https://www.lepetitjournal.com/cambodge/actualites/explosion-des-investissements-chinois-au-cambodge-223126

C’est en tuk-tuk que nous avons visité le site d’Angkor. Avec la jambe de Mélanie et la chaleur, le vélo était de toute façon à proscrire, et il était interdit aux étrangers de louer un scooter dans la province… Grace aux conseils d’un couple d’angevins rencontrés dans le delta du Mékong, nous avons établi un programme de visite qui nous a permis d’éviter les cars de touristes. L’astuce consistait à faire les circuits dans le sens inverse des groupes asiatiques. Ainsi, nous les croisions, mais jamais pour longtemps. 

Que ceux qui ont déjà visité...devinent !

Parmi les nombreux temples des deux circuits, nous avons pris notre temps pour visiter et revisiter encore… Nous avons bien aimé les petits temples pas très fréquentés et encore en ruines mais la majestuosité d’Angkor Wat ne nous a pas laissés indifférents ! En fait, les restaurations vont bon train sur tout le site car les temples sont menacés par les arbres…et les trop nombreux touristes ! A l’avenir, des règles devraient être mise en place pour réduire l’impact des visiteurs.

Quelques jours les pieds dans l’eau

 

 

À la suite de notre rendez-vous manqué avec l’île de Ko Kood en Thaïlande (voir article précédent), nous avons décidé de rejoindre l’île de Ko Rong Samloem pour nous reposer, avancer nos recherches sur l’Indonésie ainsi que le blog, le tout dans un cadre sympathique. L’accès se faisait par Sihanoukville où effectivement nous avons vu la très forte présence chinoise… Et chose étrange, pas mal d’établissements sur l’île appartenaient à des étrangers : turcs, ukrainiens… Nous n’avons pas d’explication à cela.

Ainsi, le Cambodge nous aura profondément touchés, notamment par les témoignages des gens rencontrés. Devant la situation difficile du pays et sa faible possibilité d’amélioration à court terme, nous quitterons le pays avec l’humeur pensive et triste…