9 mai 2018 : du Vietnam au Cambodge, sans corruption !
Notre visa vietnamien de 30 jours expirant le jour-même, il était temps de quitter le pays pour le Cambodge. Quelques jours avant le départ, nous avions réservé deux places dans un bus via une agence dans le centre de Ho Chi Minh-ville (anciennement Saigon) pour Phnom Penh, la capitale cambodgienne. Vincent avait par la suite beaucoup lu sur internet à propos de la corruption qui sévit aux différents postes-frontière du Cambodge et nous avions échangé à ce sujet auprès de différents voyageurs. Le prix officiel du visa est de trente dollars mais les gardes-frontière demandent en réalité trente-cinq dollars, et la plupart des gens paient. Après y avoir réfléchi et peser le pour et le contre de payer le dessous-de-table aux autorités cambodgiennes en plus du tarif officiel et ainsi entrer sans encombre dans le pays, nous avons conjointement décidé que non, nous n'allions pas nous laisser faire. Cela va sans dire que ce n’était pas pour économiser dix dollars que nous avons fait ce choix.
D’après différents récits sur internet, il était possible de traverser sans céder à la pression que mettaient les autorités sur quiconque ne respectait pas leurs lois officieuses, mais il ne fallait pas être pressé et c’est peut-être là le point le plus gênant pour le voyageur qui veut se rebeller. En effet, les agences auprès desquelles les touristes doivent acheter leur billet de bus offrent toute la même prestation : un trajet de Ho Chi Minh-ville à Phnom Penh où avant la frontière, un employé du bus récupère tous les passeports des passagers ainsi que les fameux trente-cinq dollars par personne. Ensuite, il accompagne les passagers successivement aux deux postes-frontière avec un transport en bus entre ceux-ci. Cette méthode permet à tout le groupe de passer relativement rapidement du Vietnam au Cambodge. Le problème, c’est que si vous refusez de payer, on vous fait attendre un bon moment et le bus, lui, ne vous attendra pas… Et ça, les autorités le savent bien. Une fois, un touriste occidental avait carrément motivé tous les passagers de son mini-van à le suivre et à refuser de payer, ce qui résolvant le problème du transport qui était bien obligé d’attendre avec eux. Ce voyageur avait même fait participer les passagers de deux mini-vans suivants et avait créé un véritable bouchon à la frontière ! Et ils avaient gagné. De notre côté, nous ne nous sentions pas l'âme de dirigeants de rébellion et avons simplement envisagé l’hypothèse de rater notre bus une fois au Cambodge, mais nous ne doutions pas de la facilité avec laquelle nous en retrouverions un autre et le prix du trajet total était très bon marché.
Une fois rendus à l’agence où le bus devait venir nous prendre, nous nous sommes directement adressés à une employée pour l'avertir que nous n’allions pas payer le pot-de-vin. Nous avons lu sur son visage que nous lui annoncions une mauvaise nouvelle. Elle nous a tout d’abord expliqué que ce surcoût n'était pas pour eux et que ce n’était pas de leur faute, ce que nous savions bien. Elle a ensuite rétorqué que quand ils vendent les tickets, ils expliquent bien la marche à suivre aux clients et que si ceux-ci achètent les tickets c’est qu'ils acceptent de payer un supplément pour aller plus vite, à condition que tout le monde le fasse. Personne ne nous en avait parlé, et pourtant c’était le patron de cette petite agence avec qui nous avions directement négocié les billets. Elle nous a alors avertis que le bus ne nous attendrait pas et qu’il fallait que nous prenions nos bagages avec nous. Si c’était comme ça, nous lui avons annoncé que nous voulions que l’agence nous rembourse une partie du trajet, celle que nous ne ferions pas avec eux. Elle a refusé tout net, cela ne se pratiquait pas, ni eux ni aucune autre agence. Elle a alors proposé d’annuler notre trajet et de nous rembourser, mais ce n’était pas ce que nous souhaitions. Nous nous sommes énervés en rétorquant qu’ils participaient indirectement à maintenir la corruption et que ce n’était pas normal que nous payions une prestation dont nous n’allions pas profiter. Elle nous a alors expliqué qu'après la frontière, il était prévu que le bus s’arrête à un restaurant situé à un kilomètre et demi, pendant une demi-heure, et que nous arriverions peut-être à le rattraper. Pour nous qui avions en fait déjà accepté le fait de chercher un nouveau transport après la frontière, ce fait nouveau mettait un peu de challenge. Nous allions donc être pressés. Bien évidemment, il ne faudrait pas le montrer aux gardes-frontière qui joueraient là-dessus…
Nous sommes donc partis, bien résolus, avec un fond d'appréhension ou du moins d’excitation. Dans le bus, il n’y avait que des asiatiques et un touriste occidental. Quand l'employé est passé récupérer passeports et dollars, personne n’a bronché. Bon, la révolution n’était vraiment pas pour aujourd’hui. Nous avons informé l'employé que nous allions nous débrouiller pour la frontière, il a simplement hoché la tête.
Une fois à la frontière côté vietnamien, nous étions au taquet, passeports en main et sacs sur le dos. Nous avons emboîté le pas à l’employé qui connaissait les lieux et avait les passeports des autres tous ouverts à la bonne page, empilés, prêts à être tamponnés. Nous avons tendu nos passeports à un guichet, le même que l’employé du bus, mais le garde, sans nous dire un mot, nous a fait signe d’aller ailleurs. L'employé du bus est parti sans se retourner, nous aurons donc aucune aide de sa part. Ce n’était apparemment pas le bon guichet. Pourtant, nous étions dans la file « Exit procedure by passport » et l’autre file « Exit procedure by laisser-passer » semblait moins convenir. Vincent est revenu à la charge car nous ne comprenions pas. Le garde a cette fois désigné vaguement l'autre guichet où des gens faisaient la queue. Bon, ça commençait mal si nous perdions déjà du temps côté vietnamien… Nous attendions donc et la queue n’avançait pas, le garde du guichet avait l’air d’être occupé à autre chose puis est carrément parti de sa guérite. Pendant ce temps, cela défilait à l'autre guichet ! Puis une femme dans la file juste devant nous, qui devait avoir remarqué notre incompréhension, nous a expliqué qu'à l’autre guichet, il fallait glisser un dollar dans la première de couverture du passeport pour le garde qui apposait ensuite sans délai le tampon de sortie. Ainsi, les vietnamiens prenaient ici exemple sur leurs voisins cambodgiens en matière de corruption. Pourtant, nous n’avions rien eu de la sorte pour passer du Laos au Vietnam, mais il faut dire que nous étions venus par les airs. Le panneau « Diplomatic / VIP » à côté du panneau « Exit procedure by passport » prenait alors tout son sens : soit vous payez et ça va aller vite, soit vous refusez de payer et ça va prendre du temps. Et bien soit, nous allions attendre. Nous observions avec amusement le garde de notre guichet, revenu à son poste et qui semblait s’affairer à autre chose. Était-il vraiment débordé de travail ou faisait-il semblant ? Certains de notre file lâchaient l’affaire et rejoignaient l’autre guichet. Finalement, le garde a appelé le premier de la file et nous sommes passés quelques minutes après.
Même si notre bus devait déjà être rendu au poste cambodgien depuis un petit moment, nous voulions tenter le coup et nous avons marché d’un bon pas, mais pas trop empressé pour tromper « l’ennemi ». A la guérite, le garde cambodgien nous a donné des formulaires et une fois remplis, nous nous sommes de nouveau rendu au guichet. Il nous a annoncé que le prix du visa était de trente-deux dollars mais nous avons faits les innocents et lui avons désigné la pancarte où le prix de trente dollars était écrit noir sur blanc, juste au-dessus de nos têtes. Il s’est justifié en nous expliquant que la démarche express était plus chère car ils avaient « des centaines de visas à faire » et que ça pouvait prendre pas mal de temps pour en arriver aux nôtres. Amusés par cette explication qui sonnait tout à fait officielle mais surtout bien rodée, nous lui avons répondu en souriant que ça ne nous posait pas de problème, que nous avions tout notre temps et sommes allés nous asseoir à côté. Nous étions presque surpris qu’il nous fasse signe à peine cinq minutes plus tard, nous tendant nos passeports. Bon, il nous restait à obtenir nos tampons d’entrée. Un nouveau formulaire rempli et une prise d'empreintes digitales plus tard et nous sortions du bâtiment cambodgien, passeports tamponnés en main. Nous pensions que cela serait bien plus difficile ! Mais ce n’était pas fini, il fallait encore essayer de rattraper le bus. Pour cela, nous avions un bon kilomètre à parcourir au pas de course, sacs sur le dos, sous la cagna, tout en scrutant les parkings des nombreux établissements en tous genres qui étaient autour de nous. Enfin nous avons aperçu notre bus vert au loin et nous nous sommes mis à courir car il était au bord de la route, avec le clignotant allumé mais le clignotant du côté de la route et non du bas-côté ! Finalement, nous l’avons rattrapé et il devait nous attendre car il a pris la route dès que nous sommes montés.
Et voilà ! Même si cela nous aura demandé un effort pour une somme modique (pas si modique que ça pour l'Asie !), nous étions contents de nous. Nous nous attendions à ce que ce soit bien plus difficile, à cause des récits lus sur internet, relatant des événements ne datant que de quelques mois. Les choses sont donc en train de bouger. Au final, la partie la plus agaçante était la course avec les sacs sous le soleil d'où nous sommes sortis dégoulinants de sueur. Nous étions presque plus agacés par la compagnie de bus qui ne nous a pas facilité les choses plutôt que par les gardes corrompus ! En passant, pourquoi donc l'employé du bus demandait-il cinq dollars en supplément des trente officiels ? Car d’après ce que nous avons vu, il y a un dollar pour le tampon de sortie vietnamien et deux dollars pour le visa cambodgien. Où vont les deux dollars supplémentaires ?
Bilan :
- Autorités vietnamiennes/cambodgiennes : 0
- 2 Normangevins en Asie : 1
18 mai 2018 : bloqués entre le Cambodge et la Thaïlande
Ces derniers temps, niveau programmation de la suite, nous nous sommes clairement laissé aller. Cela nous est arrivé plusieurs fois de ne pas savoir la veille au soir où nous allions partir le lendemain matin, hésitants depuis plusieurs jours entre différentes options. Nous sommes à plaindre, n’est-ce pas ? J
C’est donc en début de soirée, alors que nous hésitions entre rester davantage au Cambodge ou filer vers une île de Thaïlande, que nous avons finalement opté pour la Thaïlande. Nous souhaitions y retourner car Mélanie voulait se former au massage thaï à Bangkok, nous comptions en profiter pour retrouver un expatrié belge très sympathique rencontré lors de notre première entrée dans le pays et habitant Bangkok et enfin, l'île Ko Kood nous faisait de l’œil depuis un moment et sa situation géographique non loin du Cambodge collait parfaitement avec ce choix d’itinéraire. Mais si nous souhaitions retourner en Thaïlande, nous devions quitter le Cambodge sans tarder. Il était prévu qu'un ami nous rejoigne fin mai en Indonésie, nous disposions donc d’un nombre de jours limité jusque-là. Nous étions un peu frustrés de ne pas découvrir davantage le Cambodge où nous étions restés seulement dix jours, au profit de la Thaïlande où nous avions déjà séjourné un mois et demi. Une fois décidés, notre hôte cambodgien nous a très facilement trouvé le matin même du départ un taxi partagé pour la frontière, ce qui ne nous incite vraiment pas à prendre de l’avance dans nos choix... En passant, nous étions huit adultes et un bébé dans la voiture pour cinq places pendant plus de deux heures ! Les cambodgiens ne réservent jamais en avance leurs trajets, ce qui fonctionne bien ainsi s’ils sont assurés de partir. Il faut donc savoir s'adapter à la demande et ne pas s’offusquer de devoir se serrer. D'après vous, comment huit personnes peuvent-elles tenir sur cinq places ? Nous précisons que le coffre était assez grand. Réponse plus tard dans l’article…
Nous sommes donc arrivés à bon port et sommes sortis sans encombre du Cambodge. Nous avions décidé que comme lors de notre entrée dans le pays, il n’était pas question de payer quelque chose pour obtenir notre tampon de sortie, sous prétexte que la démarche serait effectuée plus rapidement. On ne nous a rien demandé et nous sommes rapidement arrivés au poste-frontière thaï. C’est ici que ça s'est compliqué. En entrant dans le pays par voie terrestre, les français sont autorisés par la loi thaïlandaise à deux exemptions de visa de trente jours par année civile, alors qu’il n’y a pas de limite par avion. Cette restriction permet d’empêcher que des expatriés occidentaux vivent et/ou travaillent en Thaïlande avec un visa touristique, faisant des allers-retours aux frontières pour le renouveler tous les trente jours. Nous avions déjà épuisé ces deux exemptions. Ne souhaitant pas prendre l’avion, nous comptions cette fois-ci payer un visa de 15 jours à l’arrivée à la frontière terrestre. Nous avons quand même fait la queue parmi les touristes entrant dans le pays grâce à l’exemption de visa, au cas où cela passerait comme ça. Bien évidemment, nous nous sommes fait recaler l'un à la suite de l'autre puis mener derrière un bureau, où on nous a demandé de patienter, le chef allait arriver. À cet endroit, un indien pianotait sur internet, réservant un billet d’avion de sortie du territoire pour finaliser son visa thaïlandais. Mais cela faisait plus d’une heure qu’il y était car il n’arrivait pas à valider son paiement, ne recevant pas le sms de sécurité de sa banque. Sans ce billet d’avion, les autorités thaïlandaises refusaient de lui délivrer le visa. Nous avons réalisé que nous allions rencontrer le même problème, cela faisait déjà plusieurs fois que nous non plus nous ne recevions pas ce fameux sms.
Là-dessus, le chef est arrivé, les sourcils foncés, déjà énervé. Il a épluché tour à tour nos passeports, nous désignant sèchement les tampons d’entrée en Thaïlande. Il nous a montré une affiche scotchée à son bureau, en grommelant. Cela ne devait pas être rare qu’il se retrouve avec des occidentaux dans notre situation. Sur l’affiche était rappelée la règle des deux exemptions de visa par année civile. Nous avons bien entendu feint la surprise et lui avons tout de suite proposé de faire un visa à l’arrivée. Il s’est énervé pour de bon : « No ! Not possible ! » en tapotant de nouveau l’affiche avec fermeté. Nous nous sommes alors bien appliqués à la relire, mais il n’était mention nulle part du visa. La conversation a tourné en boucle un petit moment, lui s’évertuant à faire référence aux exemptions, nous au visa à l’arrivée. Finalement, il nous a clairement expliqué que nous avions deux possibilités : retourner au Cambodge et prendre l’avion pour Bangkok ou retourner à Phnom Penh pour demander le visa à l’ambassade de Thaïlande. Devant ces options qui nous obligeaient à faire demi-tour et à perdre beaucoup de temps (Phnom Penh étant à plus de sept heures de route, l’avion de Siem Reap coûtant bonbon), nous nous sommes énervés. Nous pensions honnêtement pouvoir effectuer un visa à l’arrivée, comme dans les pays voisins. En plus, l’indien à côté de nous était en train de le finaliser, pourquoi pas nous ? Et puis, être poussés à prendre l’avion alors que nous souhaitons l'éviter autant que possible… Grr. Il nous a enfin montré un autre document où il y avait une liste des pays autorisés à faire un visa à l’arrivée (l'Inde par exemple) et ceux qui ne l'étaient pas (la France..). Agissant avec notre colère, nous avons alors tenté un petit bras de fer, au cas où… Vincent lui a répondu, très énervé : « Si c’est comme ça, on ne bougera pas d’ici, il n’est pas question qu’on retourne au Cambodge ! » et a refusé de s’assoir. Le chef a alors répliqué qu’il serait obligé de nous arrêter, que c’était la loi thaïlandaise et qu’il ne faisait pas ce qu’il voulait avec la loi. Bon, on va peut-être se calmer maintenant… Nous nous sommes avoués vaincus, nous avons dû patienter le temps que les gardes-frontière fassent la paperasse pour nous permettre de faire le chemin en sens inverse et un employé nous a raccompagnés jusqu’à la frontière cambodgienne. Nous étions dépités, déçus d’avoir négligé les recherches concernant le visa. Nous attendions maintenant de repasser la frontière cambodgienne, nous demandant où nous allions nous rendre par la suite car notre planning un peu serré ne nous permettait désormais plus de nous rendre à Ko Kood.
Un garde-frontière cambodgien est venu nous chercher, nos passeports en main. Nous avons cru que le nécessaire avait été fait et qu’on nous accompagnait à la sortie. Au lieu de ça, on nous a conduits dans un petit bureau à l’arrière du bâtiment. Là était assis un officiel en uniforme et un autre homme en civil s’est placé à côté de lui, face à nous. Celui en uniforme a fait signe de fermer la porte. Nous avons tout de suite compris ce qui allait se passer. Les deux hommes ont parlé entre eux en cambodgien, puis celui en civil s’est adressé à nous en anglais avec un ton réprobateur : « Vous saviez que vous n'aviez le droit qu'à deux exemptions en tant que français, mais vous avez quand même tenté le coup. Et le problème, c’est que vous disposiez d'un visa cambodgien à entrée unique et que maintenant il est utilisé. ». A peine avait-il refermé la bouche, que Mélanie, qui n’avait pas vraiment exprimé son énervement interne jusque-là, lui a tout de suite répondu fermement que bien sûr que nous étions au courant mais que nous pensions qu’il était possible de faire un visa à l’arrivée et que ça ne nous amusait pas franchement de perdre du temps et de l’argent comme ça. Elle a ajouté en riant jaune qu’il n’était pas question qu’on paie un nouveau visa pour retourner au Cambodge, que le chef côté thaïlandais nous avait assuré que nous pourrions retourner au Cambodge avec l’ancien visa et que nous n’étions pas pressés par le temps pour attendre qu'ils veuillent bien faire le nécessaire. Nous avons attendu qu’ils discutent entre eux et celui qui parlait anglais nous a annoncé avec un sourire poli qu'ils allaient gérer notre cas et qu’on pouvait retourner attendre, comme s’ils nous faisaient une faveur. Après à peine trois minutes d’attente, il est revenu avec nos passeports, nous pouvions retourner au Cambodge.
Devant les taxis et tuk-tuk qui nous demandaient où nous allions, nous répondions avec ironie que nous ne savions pas, et nous sommes partis nous réfugier dans un café pour établir le plan de bataille. Rapidement, nous avons décidé de rester au Cambodge quelques jours de plus et d’aller se reposer sur l’île de Ko Rong Samloem plutôt que Ko Kood en Thaïlande, option que nous avions déjà envisagée auparavant. Ensuite, il faudrait retourner à Phnom Penh et prendre un avion pour Bangkok. Quelques heures plus tard, nous prenions un bus de nuit direction Sihanoukville. Nous avons plutôt bien rebondi mais cela nous servira de leçon pour la suite !
Bilan :
- Autorités thaïlandaises : 1
- Autorités cambodgiennes : 0
- 2 Normangevins en Asie : 0 (bon aller, 0.25 par rapport aux autorités cambodgiennes)